Repères historiques
L’histoire d’Olemps est intimement liée à celle de Rodez. La terre d’Olemps dépend de l’église Saint-Amans, pour le pouvoir spirituel, et des comtes de Rodez pour le temporel. À partir du XIIe siècle, l’abbaye de Bonnecombe y a également des droits.
Le développement d’Olemps est réparti entre plusieurs quartiers dont celui de la Mouline, lieu de passage important lié à la présence d’un pont dès le Moyen Âge. C’est à cet emplacement que sont implantées la mairie au XIXe siècle puis l’église paroissiale au début du XXe siècle. Bâti au creux de la vallée, le bourg de la Mouline, dont les maisons se sont groupées sur les rives de l’Aveyron et les bords de la route, sépare au Sud-Ouest la ville de Rodez du plateau de Luc. L’histoire du village, mentionné dans un acte du XIIIe siècle, est mal connue.
Dans ses lettres sur l’histoire de Rodez, Henri Affre a consacré un chapitre au « Moli-Nou » : Moulin neuf, qui devint, francisé « La Mouline » ou encore « Le Grand Moulin ». Ce nom le distingue des autres moulins existants ; il y avait en effet trois moulins entre La Mouline et Le Monastère : celui de Pontvieil le plus proche (1271), celui de Tripadou, appelé dans les vieux actes « Le Moli del Trepador » qui se trouve dans le Bois Madame, et le moulin de la Roque, plus en amont.